En effet, la construction d’une «ville flottante» de 20 000 maisons à côté de la ville de Malé, capitale des Maldives, peut-être la réponse pour l’agonie du petit pays de se trouver face à une menace imminente de la montée des niveaux des eaux.
Bien que Dutch Docklands, société néerlandaise spécialiste de l’architecture durable flottante, a déjà signé avec le gouvernement des Maldives pour construire une ville «commerciale» de développement variable, comprenant un terrain de golf, un centre de congrès, des îles privées, évalué à 1 milliard de dollars, il a proposé l’idée de construire des logements pour les habitants à prix «abordables».
La société dévoilera bientôt la première île flottante avec six à huit maisons à prix abordables.
«Ce n’est pas seulement le renforcement du tourisme, mais aussi le renforcement de la société. Il s’agit de donner et prendre. Nous voulons partager notre savoir-faire, acquis lors de projets commerciaux, avec les moins fortunés et leur fournir un logement flottant à prix abordable », a indiqué Paul van de Camp, chef de la direction chez Dutch Docklands.
Plus de 80 pour cent de leurs 1190 îles ne sont plus qu’à un mètre au dessus du niveau de la mer, et Malé étant l’une des îles les plus densément peuplées au monde. Le gouvernement avait précédemment pensé d’acheter des terres dans d’autres pays et orienter son peuple là-bas. Les Maldives ont également besoin de plus de 20 000 maisons entre maintenant et 2022 et ils n’ont plus assez de terres pour les construire.